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DOSSIER ARCHÉOLOGIE: CITÉS ENGLOUTIES

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DOSSIER ARCHÉOLOGIE: CITÉS ENGLOUTIES Empty DOSSIER ARCHÉOLOGIE: CITÉS ENGLOUTIES

Message par cpqt Mer 27 Jan 2021, 21:28

Cités englouties
L’archéologie sous-marine est une discipline récente, liée à l’invention du scaphandre autonome. Les chasseurs d’épaves et les collectionneurs ne l’ont pas attendu pour récupérer ce qui pouvait l’être dans les mers et sur les littoraux. Autrefois, en cas de naufrage en eaux basses ou sur des hauts-fonds, il était toujours possible pour un capitaine ou un armateur de reprendre ce qui pouvait l’être en envoyant des plongeurs fouiller méthodiquement en apnée le navire éventré.
Ce fut le cas lors du naufrage du galion Nuestro Señora de las Maravillas qui s’échoua sur un récif des Bahamas en 1656, alors qu’il rentrait des colonies du Nouveau Monde : le navire transportait un trésor si considérable (lingots d’or et d’argent, pierres précieuses, monnaies…) que les Espagnols organisèrent plusieurs expéditions afin de récupérer au moins un quart de la fantastique cargaison, le reste ayant été disloqué par des tempêtes successives…
Il en fut de même pour les premières explorations de cités englouties dans des eaux peu profondes, en Italie ou en Égypte. Une statue du nymphée de l'empereur Claude (DR)Certains sites sont connus de longue date comme celui de Baïes, dans le golfe de Naples. Dans cette station thermale luxueuse et raffinée, bordée par la Méditerranée, s’étendaient les pavillons de l’aristocratie romaine : Pompée, Cicéron, les empereurs Auguste et Hadrien venaient s’y détendre dans leurs demeures ou palais, tout en dégustant les fameuses huîtres de la baie de Naples. Mais le lent affaissement du sol provoqué par les phénomènes volcaniques de la région, a finalement raison du «Saint-Tropez» antique, dont plusieurs quartiers furent peu à peu recouverts sous quelques mètres d’eau. Cette ville engloutie est devenue à l’époque moderne un parc archéologique de 80.000 m2, véritable cité des merveilles pour les pilleurs occasionnels qui ont pris l’habitude de venir se servir, comme à Pompéi tout proche.

Les plus belles pièces étaient revendues à des aristocrates fortunés, trop heureux de compléter ainsi leur cabinet de curiosité – un moindre mal puisque ces œuvres ont ainsi été préservées d’une détérioration quasi-certaine à une époque où l’archéologie restait une discipline encore brouillonne. Il a fallu attendre les années 1980 pour qu’une importante campagne de fouille sous-marine sauve ce qui pouvait encore l’être, comme un nymphée de l’époque de l’empereur Claude.

Même constat avec l’ancienne Alexandrie d’Égypte, la cité engloutie dont on mesure désormais l’extraordinaire potentiel qui gît sous les flots. Ce n’est qu’à la fin du XXe siècle que les autorités ont entrepris des recherches sur un site jusqu’ici prisonnier de sa gangue de boue et de vase, là où se déversent depuis des années les eaux usées de la ville…
En 1961, un plongeur égyptien découvre une impressionnante statue d’Isis près de la digue du port. Les premières fouilles sérieuses révèlent des amoncellements de colonnes, de sphinx, de fragments de statues, des dallages antiques à un endroit où il était prévu de couler du béton pour renforcer le port !

Des équipes françaises interviennent dans les années 1990 et dévoilent peu à peu la richesse des vestiges sous-marins : des plans se dessinent, une ville renaît avec les quartiers royaux, le palais de Cléopâtre, le grand port antique et la base du fameux phare d’Alexandrie, à l’époque l’une des sept merveilles du monde. Ce que tous les égyptologues savaient depuis longtemps se confirme par ces fouilles méthodiques : il s’agit bel et bien d’une partie de l’ancienne cité, recouverte peu à peu par les tremblements de terre, les tsunamis et les glissements de terrain, au moment même où la puissance romaine s’affaiblissait en Méditerranée. Après vingt ans de fouilles, un fantastique musée archéologique s’apprête à ouvrir ses portes, l’un des pionniers du genre puisqu’il permettra d’appréhender la baie maritime de l’intérieur : situé directement sur le rivage, il proposera aux visiteurs de s’offrir un voyage dans le temps sous la mer, dans une sorte de musée amphibie où seront exposés les œuvres découvertes dans la zone.
Source : https://www.herodote.net/Cites_englouties-synthese-651-391.php


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DOSSIER ARCHÉOLOGIE: CITÉS ENGLOUTIES Empty DOSSIER SUITE: TRÉSORS SOUS LES MERS

Message par cpqt Mer 27 Jan 2021, 21:37

200 000 trésors sous les mers
L’archéologie sous-marine s’est beaucoup développée dans les dernières décennies du XXe siècle, en lien avec les progrès techniques et l'invention du scaphandre qui ont permis d’aller repêcher des objets au-delà de vingt mètres de fond. Il s’en est suivi des abus de la part de chasseurs d’épaves professionnels qui n’hésitent pas à piller et saccager des sites archéologiques précieux pour en extraire l’or et les bijoux qui seuls les intéressent.
La France a été tôt sensibilisée à ce problème car l’enjeu est pour elle important. Deuxième propriétaire maritime de la planète avec ses 11 millions de km2 de zone économique exclusive, elle a des droits exclusifs sur 150 000 à 200 000 sites sous-marins à découvrir.

Épaves sous surveillance
En 1966, le ministre français des Affaires culturelles André Malraux réagit à la multiplication des découvertes sous-marines intempestives en créant le DRASM (département des recherches archéologiques sous-marines, aujourd'hui DRASSM). Cet organisme a vocation de gérer le patrimoine sous-marin de la France, réglementer les fouilles et faire appliquer la loi sur les biens culturels maritime.
En clair, dès qu’un vestige est découvert dans les eaux territoriales, il est obligatoire de le déclarer auprès des autorités. Auparavant, un partage était toujours possible entre le découvreur et l’État, mais la législation s’est durcie et tous les trésors sous-marins sont désormais la propriété de la France, une prime pouvant être versée selon l’intérêt scientifique de l’épave. Cette approche peu gratifiante n’incite guère les chasseurs à investir dans l’inconnu… Alors, le DRASM procède lui-même à des campagnes officielles de fouilles, comme ce fut le cas sur le site du naufrage de l’expédition La Pérouse.

Il envisage d’explorer prochainement l’épave de La Lune, un navire de guerre de Louis XIV qui coula en rade de Toulon au retour d’une mission en petite Kabylie – l’épave gît par 95 mètres de fond.
Le gouvernement français peut également accorder des autorisations de sondage ou de prospection, la fouille pouvant alors se dérouler en toute quiétude, même si les contraintes restent très lourdes et en découragent plus d’un. Dommage, car le potentiel est gigantesque, tant sur le plan culturel qu’économique. Il serait donc logique que les entreprises privées en obtiennent un plus grand nombre dans les années à venir, à condition qu’elles jouent le jeu et que les règles de partage soient claires…
La mer aux enchères

Hors de France, notamment dans les pays émergents, le partage 50/50 est admis mais avec toutes les complications inhérentes à des régimes plus ou moins corrompus. Avec les Anglo-saxons, le système est bien rodé, le découvreur repart rarement les mains vides, les plus beaux objets sont récupérés par l’État et le reste vendu aux enchères (une amphore antique peut se négocier entre cinq et dix mille euros)
La tension peut monter d’un cran quand les États s’affrontent sur un magot conséquent. Ainsi en 2008, l’Espagne interpelle la Maison-Blanche lorsque l’entreprise américaine Odyssey Marine Exploration, spécialisée dans la chasse aux épaves, commence à remonter de l’Atlantique dix-sept tonnes d’objets précieux d’une valeur dépassant les trois cent soixante-dix millions d’euros ! Pour l’Espagne, très attentive aux manœuvres de la société, il s’agit de la frégate Nuestra Señora de Las Mercedes, disparue en 1804, de retour du Pérou avec les biens accumulés depuis des années par des militaires et commerçants espagnols.
Source : https://www.herodote.net/200_000_tresors_sous_les_mers-synthese-2096-391.php

Archéologues contre chasseurs d’épaves
Après l’exploration timide de quelques cités englouties et la chasse aux épaves, l’archéologie sous-marine a pris son véritable essor grâce à la mise au point du scaphandre.
Les premières explorations ont lieu au XIXe siècle, à l'initiative des frères Deane, des Britanniques qui découvrent les épaves de deux voiliers, le Royal George et le Mary Rose.
Dans les années 1830, John Deane explore l'épave du Royal George, coulé à Spithead en 1782

Premiers pas de l’archéologie sous-marine
Dès 1917, une équipe de plongeurs bien entraînés plonge sur le site du naufrage du SS Laurentic, un paquebot coulé la même année par des mines dans l’Atlantique alors qu’il transportait des barres de métal précieux. Les Alliés ne peuvent laisser ce trésor au fond de l’eau. Le succès est impressionnant : la trentaine de tonnes d’or envoyée par le fond est presque entièrement remontée… mais seulement au bout de sept ans, après des centaines de plongées !

Même scénario dans les années trente lorsque des scaphandriers plongent sur l’épave du cargo Egypt, disparu en 1922 dans la Manche, avec des centaines de lingots d’or et d’argent (évalués à l’époque à plus d’un million de livres) : une vaste noria permet de récupérer quasiment toute la cargaison, coulée à cent vingt mètres de fond, mais au bout de dix années seulement.
Dans les années cinquante s’ouvre une nouvelle étape : la mise au point du scaphandre autonome, sans lien avec la surface, autorise une plongée sous-marine plus souple et plus mobile, que les films du Commandant Cousteau vont populariser dans le monde entier.

En s’intéressant en 1952 à l’épave du Grand-Congloué, près de Marseille, Cousteau focalise l’attention du monde scientifique et du grand public sur l’archéologie sous-marine, même si les méthodes de fouille restent rudimentaires. Les plongeurs travaillent sur deux épaves superposées de navires de commerce antiques, datant du II et du Ier siècle avant JC. Ils en remontent des centaines d’amphores, aujourd’hui conservées au Musée des docks romains de MarseilleL’analyse des timbres imprimés de ces amphores montre l’existence de voies maritimes entre la cité phocéenne et l’Étrurie, l’actuelle Toscane, ainsi que la Grèce.
https://www.herodote.net/Archeologues_contre_chasseurs_d_epaves-synthese-653-391.php

L’or de la Seconde Guerre mondiale
Deux grands trésors fascinent les historiens et les chasseurs d’épaves depuis des décennies.

L'or de Staline
Le premier est l’or de Staline, une cargaison de plusieurs tonnes coulées dans la mer de Barents en avril 1942 par les Allemands. Le chef de l’Union Soviétique avait souhaité faire parvenir en Angleterre un premier magot destiné à financer les livraisons américaines.
Dans le port de Mourmansk, il fait charger cinq tonnes d’or dans les cales de l’Edinburgh, un croiser léger britannique. Après avoir été torpillé par un sous-marin allemand, le navire coule par 244 mètres de fond. Il faudra attendre 1981 pour que Britanniques et Soviétiques décident d’aller récupérer les lingots, en utilisant les nouvelles techniques d’exploration. La loi internationale est claire : l’ONU considère que les épaves des navires de guerre continuent à jouir de leur impunité dans n’importe quelles eaux internationales, à savoir qu’ils ne peuvent être renfloués que par l’État concerné ou avec son accord.
Tout l’or est remonté et partagé entre les deux puissances, non sans tension. On dit que les commissaires politiques soviétiques exigeaient que les plongeurs britanniques se déshabillent complètement après avoir manœuvré le butin, pour éviter tout larcin…

L'or de Rommel
Le trésor de Rommel (couverture de magazine)Le deuxième trésor est soumis à controverse et continue à nourrir fantasmes et suppositions : il s’agit de celui du maréchal Rommel, englouti quelque part au nord de la Corse, près des côtes de Bastia ou vers le Cap Corse. Tout commence pendant la Seconde Guerre mondiale quand un prisonnier allemand gardé sur l’île fait savoir aux autorités françaises qu’il connaît l’emplacement du magot du chef de l’Afrika korps.
Il est prêt à coopérer, si toutefois, bien sûr, on le libère rapidement. La Marine Nationale mord à l’hameçon et conduit sur les lieux le comploteur, sans jamais rien dénicher… Le bruit se répand, la rumeur enfle, les chasseurs de trésors commencent à investir les lieux, les Corses s’en mêlent, la mafia aussi semble-t-il, bref l’affaire prend peu à peu une importance aussi démesurée qu’irrationnelle.

Et les historiens ? «En réalité, personne ne s’est demandé d’où Rommel pouvait bien tenir ce trésor», remarque Gérard Loridon, plongeur professionnel et chasseur d’épaves reconnu, auteur du roman Pilleurs d’amphores (éditions Presses du Midi). «Rommel n’a traversé pratiquement que des déserts pendant sa campagne, et contrairement à son compatriote Goering, il n’avait pas un goût prononcé pour le pillage des œuvres d’art. Et comment aurait-il pu déposer son butin en Corse, où il n’a jamais mis les pieds ?» ajoute notre expert. Certaines sources font état de rançons auprès des Juifs de Tunisie, mais pourquoi diable Rommel aurait-il emporté un éventuel butin dans ses bagages alors qu’il aurait été plus simple de le laisser éventuellement en Afrique ? La légende est tenace et nul doute que le trésor du Maréchal fera encore couler beaucoup d’encre et d’eau de mer dans l’estuaire du Golo.
Source : https://www.herodote.net/L_or_de_la_Seconde_Guerre_mondiale-synthese-654-391.php


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